L'année 2011 par Royauté-News - Revue et analyse
Parmi ceux qui resteront les grands événements de l'année 2011, et ils ont été nombreux, celui avant tout, en symbole comme en portée, et dépassant l'année elle-même, est et demeurera l'inoubliable réception de l'ancien Roi Michel, avec son discours devant l'Assemblée de Bucarest, par les autorités roumaines. Il s'agit à la fois de l'acte le plus manifeste, le plus sensible sans doute, et peut-être, un signe des temps.
Et quel destin, que celui qui fut au cours de sa vie, deux fois roi de Roumanie ! Nous évoquerons prochainement cette réception du 25 Octobre, et ce destin si particuler du Roi Michel.
Les grands événements qu'ont été le mariage du Prince de Monaco et de la Princesse Charlene et celui de l'héritier en second du trône d'Angleterre, le Prince William et de la Princesse Catherine ont marqué les esprits. Certes le mariage du Prince Héritier de Prusse était un événement important, mais limité à l'univers des familles royales. La mort de l'Archiduc Otto refermait toute la page du siècle précédent. Mais cette disparition, dans l'ordre des choses, n'affecte pas la marche ordinaire de la maison d'Autriche et l'Archiduc Karl avait déjà pris en charge ces dernières années, à la demande de son père, la fonction de Chef de famille.
Pour Monaco, la fidélité des représentants de toute l'Europe royale, et au-delà, était au rendez-vous. Ce mariage mémorable aura aussi contribué à l'action soutenue du Prince Albert sur la scène mondiale. Chacun avait pressenti qu'en la personne de Charlene, différemment, se poursuivra le rêve qui est propre à Monaco.
Pour l'Angleterre, ce mariage aura été un événement capital pour les britanniques. Il aura consolidé encore l'image de la monarchie traditionnelle, laquelle évolue sans tourner le dos à elle-même. Mais aussi, les difficultés du Gouvernement, qui ne sont pas celles d'une tendance en particulier mais celles de tout un système, auront contribué aussi à reporter sur une institution stable et indépendante, le capital de crédibilité vis-à-vis des gouvernants.
Mais depuis quelques années et en particulier celle-ci, une nouvelle émergence se trouve du côté de ce noyau européen qui, à l'horizon royal des trônes monarchiques, constitue l'Europe Centrale. Le Prince héritier Alexandre de Serbie et la Princesse Katherine ont marqué une étape capitale, couronnant des relations devenues très satisfaisantes avec les autorités Yougoslaves.
En Tchécoslaquie, depuis deux ou trois ans se sont ressenti quelques relations qui se rappellent au souvenir des liens culturels ancestraux : échanges notamment entre le Prince de Liechtenstein et la Tchécoslovaquie.
Depuis le début de l'année 2009, et plus encore à partir de l'été 2010, Karel Schwarzenberg est devenu l'un des membres les plus importants et l'homme clé du Gouvernement Tchèque. On a déjà évoqué la présidence pour ce représentant des maisons royales de l'Europe. Pour notre part, nous considérons que Karel Schwarzenberg est l'un des atouts pour la solidité de l'Europe.
L'année 2011 a vu s'avancer plus fermement plusieurs couples héritiers parmi lesquels les plus visibles sont Wilhem-Alexander et Maxima des Pays-Bas et le Prince Philippe et la Princesse Mathilde de Belgique, mais aussi le Prince Felipe et la Princesse Letizia d'Espagne. Ils se sont multipliés dans des actions de soutien pour de grandes causes humanitaires ou sociales, mais aussi des missions économiques à l'étranger, à côté de leurs engagements habituels de représentation, tandis qu'ils entrent au fil du temps dans la maturité.
L'un des événements de cette année est l'interview au journal Le Quotidien, du Grand-Duc Héritier de Luxembourg. Quant au Portugal, le Duc de Bragance a bénéficié cette année d'une certaine audience à travers quelques entretiens.
Secondairement, plusieurs personnages de pouvoir en Europe sont apparentés ou eux-mêmes appartiennent à l'ancienne aristocratie. Il s'agit de David Cameron, en Angleterre, arrivé en 2010 à la tête du Gouvernement Anglais, et de Komorowski, lointain cousin de la Princesse Mathilde, investi en Août 2010 à la Présidence de la République de Pologne. Cependant que le très brillant Karl-Theodor zu Guttenberg, ministre allemand de la Défense, laissait sa place au sein du gouvernement allemand qui compte plusieurs représentants de l'ancienne aristocratie.
Tout ceci dans une valse qui a vu en deux ans remplacer pas moins de près d'une vingtaine de chefs de gouvernement en Europe.
Pour l'Espagne, l'année 2011 aura consacré une fois de plus la fidélité massive des espagnols au Roi lui-même - bien plus et sans comparaison avec l'institution monarchique elle-même.
Ce qui grandit, depuis quelque temps auprès des populations en faveur des monarchies - qui sont certainement l'antithèse des conceptions et empoignades politiques, est cette attraction lente, pour les objets de la royauté. On peut comprendre que, confusément, les peuples se ressentent à reconnaître ce dont ils viennent et dont ils sont pétris. Et qu'ils ne confondent pas les monarchies constitutionnelles d'aujourd'hui avec les régimes politiciens, et encore moins qu'ils ne les confondent avec la menue monnaie de régimes de hasard. Le Figaro Madame évoquait ces dernières semaines une tendance Noël : Rock et royale !
Heureusement non canalisables, ces impressions viennent de la respiration des peuples : il existe des mesures impalpables pour qui voudrait manoeuvrer les mondes à sa guise.
Quant à l'Europe, il n'y a d'autre à en dire qu'elle n'a jamais été au plus bas, au point que certains avancent la disparition rapide de l'Euro. Le Figaro titrait en première page ces jours-ci sur cette disparition, indiquant que de grandes entreprises se préparent à cette fin de l'Euro et au retour des monnaies nationales. Sans croire à ce scénario, nous pensons qu'il s'agirait d'une manipulation pour accréditer un arrière-fond d'existence aux idéologies nationalistes de forme virulente, qui servirait à des bénéfices politiques de proche actualité et que nous ne décrirons pas, car ils n'en valent pas la peine.
Quant au Printemps arabe, qu'en est-il en cette fin d'année ? Sinon que l'on ne peut conclure une fois de plus : que dès que les gouvernements des pays occidentaux se soucient d'un peu trop près des affaires qui ne les regardent pas, le résultat est pire que ce qui existait ? Plus qu'un inaboutissement, le résultat pour les peuples, libérés puis remis au pas, il ne s'agit souvent que d'une impasse vouée à durer.
Le Brésil constitue la surprise de cette fin d'année 2011, mais est-elle vraiment une surprise ? Elle vient de prendre la 6° place devant la Grande-Bretagne. Laquelle est annoncée pour 2014 prendre la place occupée par la France.
Le Roi des Belges, dans son message de Noël, a encouragé la Belgique à la compréhension entre ses communautés, et lui souhaitant de jouer pleinement son rôle, aujourd'hui consolidé, dans le domaine international. Il a émis des voeux pour l'Europe.
La Reine Béatrix a placé son discours sous le signe de l'environnement, appellant à la conservation des ressources naturelles, et en ne se préoccupant pas seulement des questions d'argent. Le Grand-Duc Henri de Luxembourg a de son côté appellé aux énergies renouvelables et à l'écoresponsabilité.
C'est là que se trouve l'essentiel. Ceux qui l'auront négligé ou méprisé, seront devant l'avenir très proche, considérés coupables.
royaute-news.over-blog.com
Et quel destin, que celui qui fut au cours de sa vie, deux fois roi de Roumanie ! Nous évoquerons prochainement cette réception du 25 Octobre, et ce destin si particuler du Roi Michel.
Les grands événements qu'ont été le mariage du Prince de Monaco et de la Princesse Charlene et celui de l'héritier en second du trône d'Angleterre, le Prince William et de la Princesse Catherine ont marqué les esprits. Certes le mariage du Prince Héritier de Prusse était un événement important, mais limité à l'univers des familles royales. La mort de l'Archiduc Otto refermait toute la page du siècle précédent. Mais cette disparition, dans l'ordre des choses, n'affecte pas la marche ordinaire de la maison d'Autriche et l'Archiduc Karl avait déjà pris en charge ces dernières années, à la demande de son père, la fonction de Chef de famille.
Pour Monaco, la fidélité des représentants de toute l'Europe royale, et au-delà, était au rendez-vous. Ce mariage mémorable aura aussi contribué à l'action soutenue du Prince Albert sur la scène mondiale. Chacun avait pressenti qu'en la personne de Charlene, différemment, se poursuivra le rêve qui est propre à Monaco.
Pour l'Angleterre, ce mariage aura été un événement capital pour les britanniques. Il aura consolidé encore l'image de la monarchie traditionnelle, laquelle évolue sans tourner le dos à elle-même. Mais aussi, les difficultés du Gouvernement, qui ne sont pas celles d'une tendance en particulier mais celles de tout un système, auront contribué aussi à reporter sur une institution stable et indépendante, le capital de crédibilité vis-à-vis des gouvernants.
Mais depuis quelques années et en particulier celle-ci, une nouvelle émergence se trouve du côté de ce noyau européen qui, à l'horizon royal des trônes monarchiques, constitue l'Europe Centrale. Le Prince héritier Alexandre de Serbie et la Princesse Katherine ont marqué une étape capitale, couronnant des relations devenues très satisfaisantes avec les autorités Yougoslaves.
En Tchécoslaquie, depuis deux ou trois ans se sont ressenti quelques relations qui se rappellent au souvenir des liens culturels ancestraux : échanges notamment entre le Prince de Liechtenstein et la Tchécoslovaquie.
Depuis le début de l'année 2009, et plus encore à partir de l'été 2010, Karel Schwarzenberg est devenu l'un des membres les plus importants et l'homme clé du Gouvernement Tchèque. On a déjà évoqué la présidence pour ce représentant des maisons royales de l'Europe. Pour notre part, nous considérons que Karel Schwarzenberg est l'un des atouts pour la solidité de l'Europe.
L'année 2011 a vu s'avancer plus fermement plusieurs couples héritiers parmi lesquels les plus visibles sont Wilhem-Alexander et Maxima des Pays-Bas et le Prince Philippe et la Princesse Mathilde de Belgique, mais aussi le Prince Felipe et la Princesse Letizia d'Espagne. Ils se sont multipliés dans des actions de soutien pour de grandes causes humanitaires ou sociales, mais aussi des missions économiques à l'étranger, à côté de leurs engagements habituels de représentation, tandis qu'ils entrent au fil du temps dans la maturité.
L'un des événements de cette année est l'interview au journal Le Quotidien, du Grand-Duc Héritier de Luxembourg. Quant au Portugal, le Duc de Bragance a bénéficié cette année d'une certaine audience à travers quelques entretiens.
Secondairement, plusieurs personnages de pouvoir en Europe sont apparentés ou eux-mêmes appartiennent à l'ancienne aristocratie. Il s'agit de David Cameron, en Angleterre, arrivé en 2010 à la tête du Gouvernement Anglais, et de Komorowski, lointain cousin de la Princesse Mathilde, investi en Août 2010 à la Présidence de la République de Pologne. Cependant que le très brillant Karl-Theodor zu Guttenberg, ministre allemand de la Défense, laissait sa place au sein du gouvernement allemand qui compte plusieurs représentants de l'ancienne aristocratie.
Tout ceci dans une valse qui a vu en deux ans remplacer pas moins de près d'une vingtaine de chefs de gouvernement en Europe.
Pour l'Espagne, l'année 2011 aura consacré une fois de plus la fidélité massive des espagnols au Roi lui-même - bien plus et sans comparaison avec l'institution monarchique elle-même.
Ce qui grandit, depuis quelque temps auprès des populations en faveur des monarchies - qui sont certainement l'antithèse des conceptions et empoignades politiques, est cette attraction lente, pour les objets de la royauté. On peut comprendre que, confusément, les peuples se ressentent à reconnaître ce dont ils viennent et dont ils sont pétris. Et qu'ils ne confondent pas les monarchies constitutionnelles d'aujourd'hui avec les régimes politiciens, et encore moins qu'ils ne les confondent avec la menue monnaie de régimes de hasard. Le Figaro Madame évoquait ces dernières semaines une tendance Noël : Rock et royale !
Heureusement non canalisables, ces impressions viennent de la respiration des peuples : il existe des mesures impalpables pour qui voudrait manoeuvrer les mondes à sa guise.
Quant à l'Europe, il n'y a d'autre à en dire qu'elle n'a jamais été au plus bas, au point que certains avancent la disparition rapide de l'Euro. Le Figaro titrait en première page ces jours-ci sur cette disparition, indiquant que de grandes entreprises se préparent à cette fin de l'Euro et au retour des monnaies nationales. Sans croire à ce scénario, nous pensons qu'il s'agirait d'une manipulation pour accréditer un arrière-fond d'existence aux idéologies nationalistes de forme virulente, qui servirait à des bénéfices politiques de proche actualité et que nous ne décrirons pas, car ils n'en valent pas la peine.
Quant au Printemps arabe, qu'en est-il en cette fin d'année ? Sinon que l'on ne peut conclure une fois de plus : que dès que les gouvernements des pays occidentaux se soucient d'un peu trop près des affaires qui ne les regardent pas, le résultat est pire que ce qui existait ? Plus qu'un inaboutissement, le résultat pour les peuples, libérés puis remis au pas, il ne s'agit souvent que d'une impasse vouée à durer.
Le Brésil constitue la surprise de cette fin d'année 2011, mais est-elle vraiment une surprise ? Elle vient de prendre la 6° place devant la Grande-Bretagne. Laquelle est annoncée pour 2014 prendre la place occupée par la France.
Le Roi des Belges, dans son message de Noël, a encouragé la Belgique à la compréhension entre ses communautés, et lui souhaitant de jouer pleinement son rôle, aujourd'hui consolidé, dans le domaine international. Il a émis des voeux pour l'Europe.
La Reine Béatrix a placé son discours sous le signe de l'environnement, appellant à la conservation des ressources naturelles, et en ne se préoccupant pas seulement des questions d'argent. Le Grand-Duc Henri de Luxembourg a de son côté appellé aux énergies renouvelables et à l'écoresponsabilité.
C'est là que se trouve l'essentiel. Ceux qui l'auront négligé ou méprisé, seront devant l'avenir très proche, considérés coupables.
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